Vous dites « liberté » ?
Le mot « liberté » est le premier de la devise de la République française qui s’affiche sur les bâtiments et documents officiels. Encore faudrait-il s’entendre sur ce qu’elle évoque : Si liberté signifie qu’au nom du désir d’émancipation du peuple, de justice sociale, d’abolition des privilèges, de promesses des élites, si au nom de la sacro-sainte raison des Lumières, on peut décapiter le roi et sa famille, faire régner la terreur pour construire un nouvel ordre fondé sur un massacre Si liberté signifie la possibilité pour un général avide de conquête et de gloire d’envahir l’Europe, de faire souffrir son peuple Si liberté signifie évacuer Dieu de la place, renier ses racines chrétiennes, bâtir une république qui n’a cessé de détruire les valeurs qui ont fait la France Si liberté signifie avoir la possibilité de disposer de son corps, du corps de l’autre quand on veut, comme on veut, à tout âge, avec ou sans la bénédiction de ses parents Si liberté signifie enseigner aux élèves une pelletée de nouveaux droits : éducation sexuelle, contraception, avortement, pilule du lendemain, possibilité de changer de genre, de porter plainte contre leurs parents, de revendiquer la parité… Si liberté signifie avoir le droit de tuer, oui tuer une vie humaine à son début dans le sein de sa mère. Que de femmes l’ont fait depuis la loi Veil. Et combien en restent meurtries même si elles le taisent. Combien d’enfants nés de mères ayant avorté ou de mère ayant eu des enfants morts-nés se retrouvent perturbés, traînent un mal être, on des idées de mort sans trop savoir pourquoi ; ils se sont développés dans un ventre maternel qui a été le tombeau d’un frère ou d’une sœur…. Si liberté signifie hâter la mort de nos frères et sœurs malades parce qu’ils l’ont demandé et que nous sommes devenus impuissants à les accompagner pas uniquement avec les soins corporels mais avec le cœur, la prière, notre simple présence Si liberté signifie faire tout ce qu’on veut, quand bien même on respecte la loi qui peut être injuste et amorale Si liberté signifie bizuter, écraser ses collègues, imposer un droit de cuissage, licencier injustement, ne pas rétribuer le salarié ou l’entreprise qui a fourni un service en son temps… Si liberté signifie voler, truander, dealer, profiter des autres de toutes les manières possibles et imaginables impunément Si c’est ça la liberté que nous propose notre pays, nous sommes un peuple très à plaindre. Je rebaptiserais le tableau de Delacroix : « La liberté guidant le peuple » plutôt par « Où nous mèneras-tu liberté ? » La liberté consisterait plutôt à toujours essayer de discerner ce qui est juste et bon, ce qui s’accorde à la volonté de Dieu, de le choisir comme seule option et de s’y tenir même si cela doit nous coûter.
Seigneur Jésus, nous t’en prions, viens rééduquer notre sens de la liberté. Éclaire notre esprit que nous discernions ce que Tu attends vraiment de chacun de nous. Que nous ne nous laissions pas influencer par la mode, par tout ce qui se fait autour de nous, par ce qui peut être accepté par la loi de notre pays mais qui est contraire à ton plan d’amour pour chacun de nous. Apprends-nous à être responsables de nos actes devant notre conscience, devant les hommes et devant Toi plutôt que de nous conduire en adolescents rebelles.
Sacré-Cœur de Jésus, prends pitié de nous ! Fais-nous voir ton amour et nous serons sauvés !



